Des Vallons D'agenais

Des Vallons D'agenais Berger Australien

Berger Australien

Idées reçues sur les chiens


  •  Mon chien est un voleur de nourriture !


Le chien ne sait pas qu’il est interdit de se servir naturellement, il est opportuniste et il se sert que ce soit sur une table, poubelle…. Contrairement à ce qu’on peut croire ce comportement est naturel chez le chien car il n’a pas la notion du vol.

Que vous soyez présent ou non, certains chiens ne peuvent pas résister à la tentation tellement que la nourriture est stimulante. Alors la solution est de commencer à ne pas lui donner de nourriture au moment de vos repas sinon il associera : «on me donne donc j’ai le droit de me servir à tout moment», restez déterminé même si votre chien quémande à table…

La meilleure stratégie à adopter est de rien laisser à sa portée !

 



  • Mon chien détruit tout dans la maison en mon absence pour se venger !


La vengeance chez le chien n’existe pas car celle-ci implique une notion de temps et le chien vit uniquement dans le présent. Un chien ne se venge pas, ce n’est pas un humain ! Le mot vengeance est purement une logique humaine. 

 Quand un chien manifeste des destructions, aboiements excessifs, souillures…, alors votre devoir est de vous poser la bonne question sur son comportement comme par exemple : Pourquoi mon chien produit ces comportements en mon absence ? Ennui ? Anxiété de séparation ?

 



  • Mon chien veut me dominer !


Un chien peut être « dominant » uniquement envers un autre chien mais pas sur son maître. Ce terme utilisé à tour de bras désigne plutôt la notion de « préservation de ressources », plus ou moins importantes pour le chien. Selon leur importance pour lui et les renforcements associés, il mettra plus ou moins d’ardeurs à les défendre. EX : gamelle, jouet, lieu de couchage,…

Quand un maître plaque au sol son chien pour lui faire comprendre qui est le chef, celui-ci ne comprend pas pourquoi une telle agressivité car la dominance n’existe pas entre les espèces différentes (homme/chien).

 



  • Cette race est méchante !


Dites vous bien qu’il n’existe pas sur cette terre une race de chiens plus méchante qu’une autre. Encore une fois tout est une question d’éducation et de dressage. Il n’est pas possible de coller une étiquette de chien méchant sur une race comme par exemple le Rottweiler, Doberman, Américan staff… (bien souvent sur les chiens catégorisés). Selon diverses études ils ne seraient représentés que dans 3 % des cas de morsures !

On peut avoir un Labrador agressif et complètement tordus dans sa tête (le labrador représenterai a lui tout seul 9 % des cas des morsures) et de l’autre un Pit-bull équilibré et bien intégré dans la société et croyez-moi il y en plus que ce que vous pensez !

Attention, il existe bien des chiens dangereux mais pas des races. Ne vous laissez pas influencer par les idées reçues.

 



  • Il faut manger avant son chien !


En effet, la théorie qui soutient cette idée vous met dans la peau d’un supérieur hiérarchique qui voudrait faire comme les loups sans être un loup et avec un animal complètement différent alors même que les loups ne se comportent pas de cette façon…

 



  • « J’achète » mon chien en lui donnant de la nourriture pour l’éduquer !


Périmé depuis longtemps, ce préjugé a pour origine le manque d’informations. Dans le tumulte de courants qui se disputent, difficile d’y voir clair.

Pourtant, la nourriture est l’outil d’éducation des animaux le plus répandu au monde, que ce soit pour éduquer son chien, son cheval ou son dauphin. La nourriture est un outil que l’on doit apprendre à utiliser. Ce n’est pas le seul outil. Ce n’est pas la solution miracle.

Mais c’est un outil extraordinaire quand vous savez vous en servir.

 



  • Il faut punir un chien qui a fait une bêtise !


Quelle peut être cette bêtise qui vous met en colère ? Il a mangé votre chargeur ? Il a vidé la poubelle ? Il a déchiqueté vos chaussures ? C’est une bêtise pour vous parce que vous devrez racheter un chargeur, passer un quart d’heure à ramasser la poubelle et racheter des chaussures. Mais votre chien ne sait pas à quoi sert ce machin qu’il a grignoté, ni que la poubelle sent mauvais et il ignore le prix de vos chaussures.

Les chiens sont curieux. Ils sont attirés par des odeurs dont l’intérêt nous échappe. Ils ont parfois besoin de se déstresser sur ce qui est accessible. Il suffit de proposer à votre chien, d’autres objets avec lesquels il fera ce qu’il veut et de changer la poubelle de place. On peut aussi modifier le comportement du chien en optimisant son environnement.

 



  • Son air coupable après une bêtise, c’est la preuve qu’il comprend !


Penser cela, c’est ignorer l’un des fondamentaux du comportement du chien et son langage.

En grondant votre chien, il prend une position renfrognée qui donne l’impression qu’il a compris ce qu’il ne faut pas faire. Mais s’il se ratatine, c’est parce qu’il a peur. Il ne fait pas le lien entre ce qu’il a fait et ce qui se passe maintenant avec vous. Et non, ce n’est pas parce qu’il est 
bête.

Quand un chien a l’air coupable, il ne fait qu’envoyer des signaux d’apaisement dans l’espoir de voir disparaître la menace qui pèse sur lui.

Si vous rentrez chez vous, qu’il a fait une bêtise et que vous pensez le voir à son attitude, ce n’est pas parce qu’il sait qu’il a commis une faute : il a pris l’habitude de vous voir vous énerver. Il anticipe vos réactions en essayant de vous envoyer le signal « calme-toi ».

Ça va recommencer parce que quand vous êtes fâché, vous n’apprenez rien à votre chien à part une chose : il vaut mieux se faire tout petit.

 



  • Un chien désobéissant défie votre autorité


Cette idée reçue trouve son origine dans la théorie de la dominance. Souvent, avec le chien, les choses sont plus simples qu’on ne l’imagine.

Un chien désobéissant n’a pas compris ce que vous attendez de lui.

 



  • On ne peut plus éduquer son chien adulte


C’est un préjugé fréquent qui pénalise de nombreux chiens au potentiel formidable et pénalise aussi les chiens à l’adoption. Il n’y a rien de plus faux car le chien apprend toute sa vie.

La 
socialisation du chien, en revanche, est une autre paire de manches avec un chien adulte qui n’aurait pas pris un bon départ. Mais le chien adulte peut quand même apprendre à mieux se comporter et à ne plus avoir peur de certaines choses ou personnes.

 



  • Les chiennes doivent avoir une portée au moins une fois pour être heureuse.


Malheureusement, les gens ont de plus en plus tendance à identifier leur chien à une personne, ils lui attribuent des pensées et des sentiments humains. Il faut toujours se rappeler qu’un chien est un animal, qui réagit en tant qu’animal et de ce fait ne ressent pas du tout les choses et les événements comme nous.

Un chien est en grande partie guidé par son instinct et par ses hormones. Ceci est notamment vérifié dans son comportement sexuel : une chienne a des périodes d’activité sexuelle en rapport avec un taux d’hormones sexuelles élevé. En dehors de ces périodes (« les chaleurs », qui durent trois semaines ceci deux fois par an en moyenne), tout intérêt reproducteur a disparu.

Il est donc faux d’imaginer qu’une chienne a besoin, pour son équilibre général, d’avoir eu un contact avec un mâle ou d’avoir une portée.

L’ablation des ovaires chez la chienne réduit les risques de développement d’un cancer mammaire et aide à éliminer la menace d’un cancer utérin et ovarien, ainsi que d’une infection utérine, problèmes fréquents chez les femelles non stérilisées. L’influence des hormones est prépondérante chez l’animal. Il faut savoir qu’en stérilisant chirurgicalement votre animal avant la puberté (c’est-à-dire avant ses premières chaleurs), l’apparition d’une tumeur mammaire est évitée à 99,5 % et à 92 %, en pratiquant la stérilisation avant ses deuxièmes chaleurs.

Une gestation non planifiée peut également mettre votre chienne en danger dans la mesure où elle peut s’accoupler avec un chien dont les chiots seront trop gros pour lui permettre de leur donner naissance sans risque (dystocie). La stérilisation réduit donc également les risques associés aux avortements et les grossesses nerveuses.

Ceci est également valable pour les mâles.



  •  Punir son chien quand il à fait pipi dans la maison : « Mettre le nez dedans, et une tape sur les fesses »


?Urine et fèces ont, chez l’Homme, un caractère, socialement admis, malpropre, malodorant, désagréable. C’est ce désagrément qui est proposé à l’animal (mettre le nez dedans), suivi immédiatement d’une « fessée », espérant là lui faire savoir le mécontentement de son maître.

 

Or les éliminations ont, pour le chien, une toute autre valeur sociale et… communicative, de message à l’autre. Le désagrément escompté n’est donc pas celui qui est perçu, vécu par l’animal. Au contraire, naissent chez lui des incompréhensions et tensions consécutives à la contrainte physique qui lui est obligée, et à la mauvaise humeur qui y est associée.

 

La fessée quant à elle, est à l’évidence, une réaction propre à l’homme (jamais un chien ne donne une fessée à un autre), et donc pas du tout compréhensible pour le petit animal.

 



  • « Plaquer le chien au sol ou le retourner sur le dos, en position de soumission ».


Voici un exemple parfait du rapprochement, bien trop facile, des observations faites sur les comportements sociaux entre congénères, et leur transposition dans les interactions Homme/Chien. La posture de soumission est une réponse du chien à une situation particulière. Elle sert à proposer à l’autre l’apaisement au lieu du conflit.



Dans le cas du plaquage au sol ou du retournement, il n’est jamais question de réponse du chien, mais de contrainte sur lui… et c’est bien différent ! De plus, entre congénères, de nombreux signaux sont émis par l’un et l’autre des protagonistes, et ils en ont une parfaite perception. L’Homme dans sa tentative d’imitation malheureuse, est dans l’impossibilité de reproduire fidèlement la majorité de ces signaux, parfois complexes, notamment hormonaux, qui auraient été ceux d’un congénère. Le chien a dès lors, lui, toutes les peines du monde à identifier ces attitudes, qu’il ne reconnaît pas.

 

 Cette liste est un echantillon de nombreuses idées reçues sur nos amis les chiens.